Le prochain mandat

Une Ville à remettre sur pied

Depuis dix ans, vous m’avez confié le mandat de remettre Saint-Augustin-de-Desmaures sur pied.

Notre Ville souffrait alors des effets d’une longue période de dérive :

  • décisions précipitées et irrationnelles
  • non-respect des lois
  • gestion financière désorganisée
  • « fling-flangs »…

C’était, disons-le franchement, « tout croche ». Ces errements nous ont coûté très cher : en argent, en crédibilité, et en qualité de services, notamment.

Une gouvernance basée sur la rigueur

Ensemble, appuyé des membres des deux derniers conseils municipaux et de l’administration, nous avons ramené l’ordre, la rigueur financière et le respect des règles dans la gestion municipale.

Comme ingénieur, j’aborde la gestion municipale comme un système à faire fonctionner efficacement, avec des priorités claires, des décisions fondées sur le bon sens, la logique et les faits, le tout dans le respect des lois, des règlements et de la capacité de payer des citoyens. Ce n’est peut-être pas l’approche la plus « sexy » ... mais c’est furieusement efficace.

Des résultats concrets

L’opération a porté fruit :

  • Un niveau de taxation pour 2025 ramené parmi les plus bas de la région;
  • Des infrastructures municipales maintenant en ordre;
  • L’essentiel d’une dette initialement de près de 120 M$ éteint à la fin de 2026.

Ce succès eu égard à la dette, il faut absolument le protéger. Retomber dans le cercle vicieux de l’endettement serait une grave erreur. Il faut garder le cap. Cesser de rembourser la dette ou pire encore, réemprunter, voilà qui est à proscrire. Les intérêts nous coûteraient cher, grugeraient nos marges de manœuvre et limiteraient notre capacité à « livrer » sans emprunter à nouveau.

Non à la « taxite » chronique

Alors que d'autres villes tentent de multiplier les « tites » taxes à gauche et à droite pour siphonner plus d’argent aux contribuables, (immatriculation, essence, piscines, chats…), rien de cela chez nous. Et vous pouvez compter sur moi pour que ça reste ainsi. La taxe foncière existante (et les tarifs qui l’accompagnent), c’est suffisant.

D’ailleurs, à ce titre, j’entends proposer aux nouveaux membres du conseil l’abolition de la taxe/médaille pour les chiens dès le budget 2026. Les membres actuels sont d’accord. Cette taxe est inutile et procède du taponnage. Qui plus est, elle rapporte à peine ce qu’elle coûte à administrer.

Une vision pragmatique de la Ville

Une Ville, ce n’est pas un terrain d’expérimentation idéologique, ni un théâtre d’improvisation ou de flamboyance sans lendemain. L’histoire nous l’a clairement démontré à Saint-Augustin-de-Desmaures.

La mission première d’une Ville est simple, claire et fondamentale : offrir des services publics de proximité. De qualité. Au moindre coût.

Ramasser les ordures. Réparer les rues. Déneiger efficacement. Offrir des loisirs accessibles et variés. Maintenir les infrastructures en bon état. Soutenir la culture locale. Répondre aux besoins concrets des citoyens, au quotidien. Au plus bas coût possible, sans lésiner sur la qualité. « S’occuper de nos affaires » et bien administrer les actifs que les citoyens nous confient, tant pour les finances que pour les infrastructures.

C’est ce que j’entends maintenir comme orientation.

À SAD, une facture municipale sous la moyenne régionale

Voici, à titre d’exemple, un comparatif du montant total de taxes municipales à payer en 2025 pour une maison de 400 000 $, incluant les tarifs (aqueduc, égouts, déchets) :

Villes
(ou anciennes villes)
Taux de taxation/100$ d’évaluation Tarifs
(Aqueduc, égouts + déchets)
Facture totale en 2025
Lévis 0,7713 634 $ 3 719 $
Québec
(ex Ville de Québec)
0,7597 550 $ 3 589 $
Québec (Val-Bélair) 0,7299 550 $ 3 470 $
Québec (Beauport, Cap-Rouge, Charlesbourg, Lac St-Charles, Loretteville, St-Émile, Sillery, Vanier) 0,7284 550 $ 3 464 $
Saint-Augustin-de-Desmaures 0,7436 457 $ 3 431 $
Ancienne-Lorette 0,7147 495 $ 3 354 $
Moyenne : 3 505 $

 

La facture totale à Saint-Augustin-de-Desmaures est sous la moyenne régionale et, si nous maintenons le cap, elle sera bientôt la plus basse. Finie l’époque où nous étions les plus taxés de la région.

Aucune hausse de taxes depuis 2021

  • De 2021 à 2025 : aucune hausse de taxes
  • 2022 : abolition de la taxe à la dette de 4% et baisse de 4% (baisse totale 8 %)
  • Inflation cumulée sur la période (2021 - 2025) : +17 %

En 4 ans, la Ville a absorbé l’équivalent de 25 % d’augmentation des dépenses (17 % d’inflation et 8 % de baisse de taxes) sans refiler la facture aux citoyens.

Sous réserve des décisions qui seront prises quant aux investissements, le gel de taxes est encore envisageable pour les prochaines années. Toujours sans emprunter.

Vigilance face à l’endettement

La vigilance reste de mise pour l’avenir afin de ne pas retomber dans le cercle vicieux de l’endettement irréfléchi et revivre cet épisode noir de notre histoire récente. Notre dette sera bientôt un mauvais souvenir, tout comme les millions $ payés annuellement en intérêts dans le vide, n’en déplaise aux banquiers. Il nous appartient de ne pas leur redonner le sourire lorsqu’il sera question de Saint-Augustin-de-Desmaures. Gardons les sourires pour les Augustinois.

Un défi relevé, ensemble.

Il y a dix ans, je m’étais donné comme objectif principal de redonner à Saint-Augustin-de-Desmaures une santé financière solide et durable. Vous m’avez fait confiance, vous y avez cru, comme moi j’y croyais. Nous avions raison.

Règlement R.A.V.Q. 1714

Le conseil d’agglomération a adopté, le 18 juin 2025, un nouveau règlement sur le partage des dépenses d’agglomération (R.A.V.Q. 1714). Il s’agit de l’aboutissement de longues négociations entre les 3 villes liées.

Malheureusement, j’ai dû voter contre l’adoption de ce règlement, que je juge préjudiciable pour les Augustinois. Une position endossée par tous les conseillers de Saint-Augustin-de-Desmaures (VSAD). Les sept membres du conseil, tous indépendants, ont considéré que le règlement adopté était inéquitable et ne répondait pas aux attentes et préoccupations de VSAD.

Malgré le vote défavorable de VSAD, le règlement a été adopté à la majorité par le conseil d’agglomération et est en vigueur, avec un effet rétroactif au 1er janvier 2025.

Une position constante

Dès mon arrivée à la mairie de VSAD, il y a maintenant plus de dix ans, j’ai soutenu que le mécanisme de partage des dépenses de l’agglomération devait être revu, car profondément dysfonctionnel et inéquitable.

Depuis le début, je milite en faveur d’une quote-part sur une base fixe, indexée annuellement, donc dans laquelle la notion de potentiel fiscal est éliminée. Stabilité, prévisibilité et équité : tels sont les principes que nous avons défendus dès le début des rencontres entre les trois villes liées. C’est aussi la position que VSAD a maintenue tout au long du processus, qui dure depuis plusieurs années et auquel nous avons activement participé.

Un règlement inéquitable pour VSAD

Le règlement R.A.V.Q. 1714, bien qu’il comporte certaines améliorations, ne répond pas à la majorité des préoccupations exprimées par VSAD. Voici pourquoi :

  1. Un montant de départ arbitraire et injustifié

Le montant de départ (2025) proposé pour VSAD (plus de 27 M$ pour la partie indexable seulement) est près du double de celui de l’autre ville liée, basé sur le potentiel fiscal, sans lien logique avec les coûts réels des services rendus. Aucun fondement rationnel ne justifie ce chiffre, pour lequel par ailleurs nous n'avons reçu aucune explication valable quant à la façon dont il a été fixé.

  1. Le RTC : un gouffre financier appréhendé

La contribution au RTC des villes liées est exclue de la nouvelle formule. Cela signifie qu’environ 25 % de la quote-part de VSAD reste régie par l’ancienne formule. Or, pour 2025 seulement, cela représente près de 8,3 M$ pour VSAD. Notre contribution a augmenté de 2,3 M$ entre 2024 et 2025, soit près de 40 % en une seule année !

Même si le règlement exclut les dépenses d’infrastructures du tramway payées par VdQ, les coûts d’exploitation généraux, l’électrification et les hausses salariales, notamment, continueront de faire gonfler la facture. On est loin de la stabilité et de la prévisibilité souhaitées.

Et il n’est pas question à VSAD de taxer les automobilistes (immatriculation, essence ou autre) pour compenser. Jamais tant que je serai maire. Et cette position est partagée par tous les conseillers sortants.

  1. Une indexation annuelle bancale et déséquilibrée

L’indexation de la partie « fixe » de la quote-part est prévue selon trois facteurs : IPC (inflation), population des villes liées (excluant la ville-centre) et potentiel fiscal. À l’évidence, il y a là redondance.

Une augmentation de la population de VSAD entraînera une hausse de sa quote-part. En revanche, l’augmentation de la population de Québec n’a aucun effet sur sa propre contribution. VSAD proposait une indexation proportionnelle pour chaque Ville, selon l’augmentation totale de la population de l’agglomération, ce qui aurait été plus juste. Réponse obtenue : « … cela compromettrait l’équilibre de la formule… » !

Finalement, indexer la quote-part aussi selon le potentiel fiscal perpétue une injustice de fond, en l’associant à une richesse foncière qui n’a aucun lien avec les coûts ou la qualité des services rendus. On recourt encore à ce biais structurel, source du conflit initial.

  1. Surplus d’agglomération : Québec garde tout

Le règlement prévoit que les surplus (et déficits) d’agglomération ne seront plus répartis entre les trois villes. La ville-centre les conservera.

Pourtant, l’agglomération connaît des surplus chroniques. Sans ce partage, VSAD ne récupérera plus les montants versés en trop. Grâce à l’intervention de nos procureurs, le règlement prévoit néanmoins le versement à VSAD de sa part du surplus 2024, soit plus de 1,7 M$. Mais ce mécanisme n’existera plus à l’avenir.

  1. Une subvention provinciale à risque pour VSAD

Le gouvernement du Québec verse annuellement une subvention de 7M$ à la Ville de Québec (VdQ) pour « la soutenir dans son rôle de Capitale nationale ». Cette subvention fait l’objet d’une décision du Conseil du Trésor à chaque année et peut être coupée en tout temps. Depuis des années, la VdQ a fait le choix de l’appliquer aux quote-parts des villes liées, dans le cadre d’ententes avec le gouvernement qui ne relèvent pas de nous et sur lesquelles nous n’avons aucune prise. Aujourd’hui, on vient inscrire dans un règlement qu’en cas de perte de cette subvention par la VdQ, les villes liées devront absorber, en fonction de leur potentiel fiscal respectif, 50% du manque à gagner, soit 3,5M$. Pour VSAD, cela signifie près de 2,3M$ qui s’ajouteront soudainement à notre quote-part en raison de la coupure d’une subvention dans les termes de laquelle VSAD n’est pas une partie.

Cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes est une « nouveauté » dans le règlement. Auparavant, nous n’avions pas à assumer la moitié des risques encourus par la VdQ. Elle fait de nous les assureurs involontaires d’une partie d’une entente dont nous ne sommes même pas partie prenante.

Et pour 2025 ? La Ville de Québec n’a toujours pas conclu d’entente avec le gouvernement. VSAD devra donc assumer ces 2,3 M$ dès cette année. Et peut-être aussi en 2026 et 2027... C’est ce qu’on appelle se faire emberlificoter, et de grande façon. À notre corps défendant, faut-il le rappeler.

  1. Compétence d’agglomération sur le Lac St-Augustin : toujours niée

VSAD demandait que soit reconnue la compétence d’agglomération sur le Lac St-Augustin. Peine perdue. Refus catégorique, malgré la clarté de la loi à cet égard (art. 19, al. 7 de la Loi sur les compétences municipales dans certaines agglomérations) : « Les cours d’eau et lacs municipaux sont de compétence d’agglomération. » Difficile d’être plus clair, non?

  1. Poursuite de la Ville de Québec contre VSAD : toujours en cours

La Ville de Québec poursuit toujours VSAD pour un litige datant de 2018, concernant le paiement de travaux qu’elle a pris l’initiative de réaliser sur une conduite d’alimentation dans le parc industriel, relevant pourtant de l’agglomération, pour un montant de près de 3 M$. Lors des négociations précédant l’adoption du règlement, VSAD avait demandé le retrait des procédures. Aucune trace de cette demande dans le règlement ou ailleurs.

Conclusion

Depuis 2022, la ville-centre impose chaque année, grâce à son vote majoritaire, un règlement annuel de partage des coûts, malgré notre opposition répétée. Le règlement pour 2025 ne fait pas exception. Il contient quelques correctifs, dont une baisse de 5,6 M$ sur la quote-part de VSAD, mais amputée des 2,3 M$ liés à la perte de la subvention provinciale, et qui sera rapidement rattrapée par des indexations déséquilibrées.

Vous comprendrez donc, à la lecture de ces faits, que voter en faveur de ce règlement au nom d’un faible gain temporaire aurait été totalement irresponsable, voire carrément irréfléchi et contraire à toute logique.

Les membres de votre conseil municipal ont agi avec lucidité et rigueur, et ont donné mandat à nos procureurs de contester ce règlement.

L’équité n’était pas au rendez-vous, encore une fois. Dommage. Nous poursuivrons les discussions et les efforts pour parvenir, un jour, à un partage équitable et durable des dépenses d’agglomération.

« Tout compromis repose sur des concessions mutuelles, mais il ne saurait y avoir de concessions mutuelles lorsqu’il s’agit de principes fondamentaux. »

Mahatma Gandhi

La sécurité dans tous les déplacements : une priorité

Que ce soit à pieds, à vélo, en voiture, en camion, en quadriporteur, en autobus ou autrement, la sécurité des déplacements dans notre ville est d’une importance capitale.

La possibilité d’intégrer des aménagements favorisant la sécurité dans tous les types de déplacements actifs (trottoirs, bandes cyclables, traverses piétonnes, équipements de protection et autres mesures d’apaisement de la circulation) est considérée dans tous les projets de conception/réfection de nos infrastructures afin de maximiser les investissements pour toutes les catégories d’usagers et faciliter les déplacements pour tous, et ce, en toutes saisons. 

L’objectif : maximiser les investissements publics pour tous les types d’usagers, et faciliter les déplacements sécuritaires en toute saison, peu importe le mode de transport.

Intersection Fossambault / Des Mines : on persiste et signe

L’intersection Fossambault/Des Mines relève du ministère des Transports. Bien que ce projet échappe à notre juridiction directe, le suivi se poursuit activement. Les représentants du ministère ainsi que la députée de Louis-Hébert nous confirment que le dossier progresse, malgré les nombreux écueils administratifs et techniques rencontrés et les interminables délais.

Soyez assurés que si cette route était de la responsabilité de la Ville, les choses iraient autrement. Mais il faut composer avec les règles et processus et être patient. Je continuerai de talonner le ministère afin que ce dossier finisse par aboutir.

Fluidité automobile : des avancées concrètes

La circulation automobile, particulièrement aux heures de pointe, reste un enjeu sensible. La reconfiguration de l’intersection Jean-Juneau / 138 est maintenant complétée, ce qui, selon nos experts, améliorera la circulation sur la 138, artère hautement achalandée, et sur Fossambault à l’approche de la 138.

Sur l’Hêtrière, une analyse comparable est en cours afin de proposer des solutions ciblées pour diminuer la pression routière. Il n’y aura pas de solution miracle, mais une série de petites améliorations cohérentes peut faire une réelle différence sur le terrain.

Transport en commun : un réseau en évolution

En ce qui a trait au transport en commun, plusieurs améliorations ont été apportées au cours des dernières années par le RTC.

Le Flexibus est désormais en fonction sur tout le territoire et certains parcours d’autobus ont été reconfigurés par le RTC afin de diminuer la durée des trajets. Cela a entrainé un problème d’achalandage à la hausse. Nous faisons pression sur le RTC pour que le nombre d’autobus soit augmenté pour pallier cet « heureux » problème. Je vous invite d’ailleurs à faire de même et interpeller le RTC à ce sujet. Ils y seront sensibles si plusieurs usagés se manifestent.

Nous tentons par ailleurs d’obtenir un plus grand nombre d’abribus sur notre vaste territoire, notamment, afin d’améliorer l’accessibilité des arrêts et l’expérience en toutes saisons.

Une culture de la sécurité partagée

La sécurité des déplacements, c’est une responsabilité collective. La Ville y consacre temps, énergie et ressources. J’y veille personnellement pour que cela reste au cœur de nos décisions et de nos actions.

Cela dit, il importe que nous soyons conscients que c’est l’affaire de tous, pas que de la Ville. En tant que communauté, nous devons faire preuve de vigilance, de solidarité et de responsabilité. Soyons tous acteurs d’une route plus sûre et ensemble, prévenons les drames. La vie est précieuse. Et fragile.

La mission première d’une Ville

Une Ville doit offrir des services de base complets et de qualité au meilleur coût possible. C’est là la raison d’être première et fondamentale d’une organisation municipale. Qu’il s’agisse de voirie, déneigement, cueillette des matières résiduelles, loisirs/culture ou de tout autre service municipal, la préoccupation doit toujours être la même: optimiser le service et être efficient. Il faut s’offrir les services dont on a besoin et dont on a les moyens, dépenser prudemment, et efficacement et ne jamais lésiner sur la qualité.

Rester concentrés sur notre rôle

Par ailleurs, il est primordial de ne pas s’égarer dans des projets ou considérations qui s’écartent de notre mandat premier, soit le service direct au citoyen. Le rôle d'une Ville, ce n’est pas de refaire le monde, c’est de le rendre vivable, fonctionnel et agréable, ici et maintenant. Priorité non pas aux grandes théories planétaires ou sociétales, ni aux grands élans idéologiques, mais bien aux services de proximité. Ramasser les ordures. Réparer l’asphalte. Déneiger les rues. Offrir des loisirs accessibles, une vie culturelle riche, des parcs entretenus, des infrastructures de qualité. Assurer la sécurité, la mobilité, la propreté, la qualité de vie.

Infrastructures : investir intelligemment

Il importe par ailleurs d’investir dans nos infrastructures municipales de façon à en maintenir le bon état. La qualité de ces équipements va de pair avec celle des services qui vous sont rendus. Que ce soit en matière d’infrastructures de voirie, de bâtiments municipaux, de flotte de véhicules ou de parcs et espaces verts, les sommes nécessaires doivent être mises aux bons endroits afin d’éviter une détérioration qui, à terme, serait plus coûteuse que les montants « épargnés » par négligence. Et pour chaque projet, nous tentons de tirer profit de toutes les subventions disponibles afin de maximiser chaque dollar investi.

PQI 2025-2029 : des investissements concrets

Le plan quinquennal d’immobilisation (PQI) adopté pour les années 2025 à 2029 va dans ce sens, en prévoyant la mise à niveau (réfection d’aqueduc, égout, chaussée) de plusieurs artères du territoire en sus des quelque 5M$ de resurfaçage (asphalte) prévus annuellement sur diverses rues. Des travaux de réfection sont aussi planifiés sur des immeubles appartenant à la Ville.

Sont aussi prévus au PQI des travaux de mise à niveau ou de réaménagement des parcs existants de même que de nouveaux aménagements, tel l’escalier reliant le parc des Hauts-Fonds au parc de la Falaise, sur le point d’être achevé. L’aménagement de surfaces de soccer tant naturelles que synthétiques fait aussi partie des dépenses planifiées, de même que la mise en place d’un préau (structure ouverte dotée d’un toit qui surplombe une patinoire en hiver et diverses activités lors de la saison chaude).

Loisirs et culture : une vie communautaire animée

En ce qui a trait aux loisirs et à la culture, en plus de maintenir voire bonifier l’offre de services publiques, je prône que la Ville continue d’apporter son soutien financier et technique aux nombreux et essentiels organismes œuvrant à Saint-Augustin-de-Desmaures. De plus, les efforts seront maintenus afin de favoriser une offre accrue de services de proximité de la part du privé, que ce soit sous forme d’organismes à but non lucratif ou de commerces.

Vous pourrez compter sur une équipe dynamique aux loisirs et à la culture, agile à s’adapter en fonction des besoins et intérêts de tous les groupes de citoyens. Nous continuerons de vous offrir une programmation riche et hautement diversifiée.

Le Marché public, dorénavant opéré par la Ville, est là pour rester et nous veillerons à le bonifier au fil du temps. Le nouveau bibliobus Augustin se fera connaitre un peu partout sur le territoire. Les rendez-vous annuels que sont l’Avant-nuit, la Fête nationale, le Tremplin, la Soirée des bénévoles, la Vitrine, le patinage aux flambeaux, pour ne nommer que ceux-là, continueront de rythmer la vie communautaire, au fil des saisons.  Et il en sera ainsi pour de nombreuses activités et projets qui trottent dans la tête de nos gens pour continuer de vous offrir un milieu de vie agréable, gage d’un Indice du bonheur élevé!

Ensemble, pour une belle qualité de vie

Finalement, l’actif le plus important pour vous livrer des services de qualité. Nos employés. Nous avons une équipe dédiée, compétente et motivée qui œuvre à chaque jour à faire de Saint-Augustin-de-Desmaures un endroit où il fait bon vivre… et travailler. La Ville et ses employés ont signé un contrat de travail à long terme négocié dans le respect et l’ouverture. Nous avons un milieu de travail respectueux, dynamique et serein. C’est un plaisir, un honneur et une fierté d’être, en compagnie des membres du conseil municipal et de la direction générale, à la tête d’un groupe de femmes et d’hommes dédiés tel que les employés de la Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures.

Depuis dix ans, je mets mon énergie à améliorer la qualité de vie ici, chez nous, à Saint-Augustin-de-Desmaures.

Je souhaite continuer à le faire, avec les membres du conseil municipal, avec notre Directrice générale et son équipe de gestionnaires, avec nos employés et avec vous tous, Augustinoises et Augustinois, pour les années à venir.

Un territoire vaste, diversifié et équilibré

Saint-Augustin-de-Desmaures, c’est près de 85 km² où cohabitent harmonieusement les secteurs résidentiel, agricole, institutionnel, industriel et commercial. Maintenir l’équilibre entre ces composantes est essentiel pour préserver la cohésion sociale et l’harmonie qui caractérisent notre ville.

1er au Québec pour l’Indice de bonheur

Selon un sondage de la firme Léger, Saint-Augustin-de-Desmaures est la ville la plus heureuse du Québec, avec une note de 78,8 %, bien au-dessus de la moyenne provinciale.

Ce résultat, c’est bien plus qu’un chiffre : c’est le reflet de notre quotidien, de notre environnement, et de ce que nous bâtissons ensemble.

Ce bonheur collectif repose d’abord sur un milieu de vie et un environnement exceptionnels, où nature, sécurité, services de proximité de qualité et sentiment d’appartenance cohabitent harmonieusement.

Il est aussi le fruit du travail de nos employés municipaux. Chaque jour, ils mettent leur expertise, leur énergie et leur cœur au service de la population et contribuent largement à la qualité de vie à Saint-Augustin-de-Desmaures. Leur professionnalisme et leur sens du devoir sont au cœur de cette belle réussite.

Une gestion rigoureuse au service du milieu de vie

Ce classement remarquable est aussi le résultat d’une gestion financière rigoureuse et responsable, avec désormais un taux de taxation parmi les plus bas de la région et une dette en voie d’extinction. Cela nous permet, depuis plusieurs années, de faire le choix d’investir dans notre milieu sans nous réendetter, en maintenant des finances saines, et de poser des gestes concrets et durables, qui profitent directement aux Augustinoises et Augustinois.

Des investissements concrets, visibles et utiles

Au cours du dernier mandat, nous avons investi significativement dans nos parcs, nos infrastructures routières, nos immeubles et nos services de proximité. Ces investissements ont un impact direct sur votre qualité de vie, et j’entends poursuivre dans cette voie.

Un Plan d’urbanisme pour façonner notre avenir

Le Plan d’urbanisme récemment adopté trace une vision claire du milieu de vie que nous souhaitons collectivement.

Il est le fruit de nombreuses consultations citoyennes et oriente les décisions municipales pour les années à venir.

Une agriculture au cœur de notre identité

À titre d’exemple, il est ressorti des différentes consultations l’importance qu’accordent les Augustinois à l’agriculture. Cette dernière, au-delà d’une simple activité économique, est une composante fondamentale de notre identité, de notre paysage et de notre avenir collectif. Avec près de 85 % de notre territoire zoné agricole, Saint-Augustin-de-Desmaures est le pôle agricole le plus important de la grande région de Québec.

Le vaste espace consacré à l’agriculture au cœur de notre environnement témoigne de la place centrale qu’occupent les producteurs agricoles au sein de notre communauté. Des fermes familiales enracinées depuis des générations aux entreprises innovantes en agroalimentaire, la vitalité du secteur agricole augustinois est exemplaire et nous sommes choyés de pouvoir compter sur le dynamisme de ces femmes et ces hommes passionnés qui contribuent chaque jour à nourrir la population, préserver notre patrimoine et faire rayonner le savoir-faire local.

Je crois fermement que l’agriculture est un levier important pour un développement harmonieux et durable et j’entends travailler au maintien et à l'amélioration de notre collaboration avec le secteur agricole afin de le mettre en valeur et qu'ensemble, nous continuions de faire de notre territoire un modèle de cohabitation équilibrée entre l’urbain et le rural.

Secteur des Campus intercommunautaires : des décisions claires

Le développement du secteur des Campus intercommunautaires est un autre élément qui a suscité beaucoup d’intérêt lors des consultations publiques concernant le Plan d’urbanisme.

Le conseil municipal a mené une réflexion approfondie et pris des décisions quant aux usages dorénavant permis dans ce secteur. J’entends donc pour la suite veiller à l’application de ces décisions.

Ainsi, par exemple, sous réserve du respect d’une entente hors cour prise en 2014 garantissant l’octroi d’un permis sur Honoré-Beaugrand, lequel a déjà été émis, il n’y aura plus de construction de grandes tours à condos.

Évidemment, il faudra attendre les conclusions des procédures judiciaires en cours concernant la construction ou non d’une tour sur Lionel-Groulx pour savoir si celle sur Honoré-Beaugrand sera la dernière ou l’avant-dernière pour l’ensemble du secteur.

Plus d’arbres, partout sur le territoire

J’entends par ailleurs prôner le maintien de la plantation d’arbres sur tout le territoire public de Saint-Augustin-de-Desmaures. Les bienfaits d’une forte canopée ne sont plus à démontrer. Aux entrées de la ville, dans les parcs publics, le long des différentes artères ou autour des bâtiments municipaux, donc, des arbres. En très grand nombre.

Le meilleur moment pour planter un arbre, c’est il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment, c’est aujourd’hui.

Le Lac St-Augustin : protéger et mettre en valeur

En ce qui a trait au Lac St-Augustin, des sommes ont été prévues pour prendre des mesures afin d’améliorer l’état général de ce plan d’eau. Certaines sont déjà en place, d’autres sont à venir. Notamment, faire en sorte que l’Agglomération, dont c’est une responsabilité clairement prévue à la Loi, en vienne à jouer son rôle activement. Le Plan d’urbanisme récemment adopté a par ailleurs été l’occasion de protéger certains lots de grande valeur écologique (milieux humides) en les zonant « Conservation » afin de les protéger et, de ce fait, le lac aussi.  Des sommes importantes ont aussi été réservées pour identifier les axes d’intervention à déployer pour améliorer la qualité de l’eau du Lac Saint-Augustin.

Des sommes sont aussi planifiées pour la mise en valeur du Lac St-Augustin. L’anneau de glace est désormais un incontournable, et ce, depuis 2022. Bonifiées d’année en années, les activités hivernales entourant cette infrastructure temporaire connaissent un succès retentissant. C’est sans contredit à maintenir. De plus, l’aménagement, sur des fondations existantes, d’un nouveau pavillon de service/chalet est prévu au Parc Riverain, notamment pour bonifier l’expérience hivernale, mais aussi répondre à de nombreux besoins, tout au long de l’année.

Cela dit, il faudra au cours des prochaines années bien doser entre les efforts pour améliorer la santé du lac et ceux pour augmenter sa fréquentation, de façon à ce que les deux objectifs n’entrent pas en conflit l’un avec l’autre. Tout sera question de dosage et de façon de faire.

Une vision cohérente, un engagement constant

Saint-Augustin-de-Desmaures est et doit demeurer une Ville où il fait bon vivre, dans un milieu de vie harmonieux aux multiples facettes, et où l’organisation municipale est bien gérée et demeure centrée sur les besoins réels de ses citoyens.

C’est ce que je m’engage à continuer de bâtir, avec vous.